Si un certain danger ne peut être éliminé ou remplacé, la meilleure option suivante est d'utiliser des contrôles techniques.

Les contrôles techniques offrent une protection aux travailleurs en les isolant des dangers qui peuvent entraîner des blessures.

Lorsque vous envisagez cette option, étudiez les choix qui rendront le lieu de travail moins dangereux pour vos travailleurs, étant donné que vous ne pouvez pas éliminer le danger lui-même. Il s'agit notamment d'ajouter des protections aux machines comportant des pièces mobiles dangereuses afin de protéger les bras, les mains ou les doigts contre les blessures. Les contrôles techniques peuvent également consister à placer des barrières, telles qu'une cage, autour des machines dangereuses, afin que seuls les travailleurs formés y aient accès.

Peut-on ajouter un arrêt d'urgence à l'équipement ? Peut-on ajouter une poignée de déclenchement qui doit être maintenue pour que la machine continue de fonctionner, de sorte qu'elle s'arrête dès que le travailleur la lâche ? Peut-on ajouter des poignées aux boîtes pour protéger les doigts ?

Les contrôles techniques constituent un excellent moyen de réduire le risque de blessures aux mains lorsque la substitution et l'élimination ne sont pas envisageables. Toutefois, pour qu'elles soient adoptées avec succès, les travailleurs doivent toujours être conscients des risques et des dangers qui les entourent, en particulier s'ils travaillent à proximité ou avec des machines dangereuses. C'est là que l'étape suivante de la hiérarchie prend toute son importance.

Les contrôles administratifs comprennent des éléments tels que les réglementations spécifiques à l'opération, les horaires de travail qui réduisent l'exposition aux tâches dangereuses et les systèmes qui augmentent la sensibilisation des travailleurs aux dangers. En tant que tels, les contrôles administratifs couvrent une liste exhaustive de possibilités, y compris, mais sans s'y limiter :

• Signaux d'avertissement, programmes de formation et listes de contrôle de sécurité
• Guides visuels pour les procédures de travail sûres ou les procédures d'exploitation normalisées
• Un accès facile aux EPI, comme des distributeurs automatiques en libre-service sur les chantiers.
• Postes de lavage d'urgence en cas d'exposition à des produits chimiques
• Des programmes de rotation des tâches qui limitent l'exposition aux risques
• Des horaires de pause pour améliorer la concentration des travailleurs
• Assurer l'entretien approprié des équipements et des outils
• Supervision et inspections régulières de la sécurité
• Pratiquer les procédures d'intervention en cas d'urgence
  Maintenir des espaces de travail bien organisés et propres

Lorsque l'on envisage cette option, il est important de noter que la valeur de ce contrôle est réellement réalisée lorsqu'il est mis en œuvre en conjonction avec d'autres mesures. Par exemple, même si vous remplacez une machine plus dangereuse par une autre qui l'est moins, le risque de blessure est toujours présent. Une formation, des procédures et des directives appropriées sur la manière d'utiliser la nouvelle machine moins dangereuse sont nécessaires pour éviter les blessures. De même, pour les tâches où le port de gants est obligatoire, le bon type de gants doit être accessible et son port doit être exigé au moment opportun. Tous ces contrôles administratifs font partie intégrante de la création d'un lieu de travail plus sûr.

Au bas de la hiérarchie, se trouve votre dernière ligne de défense, à savoir les EPI.

Pourquoi les EPI se trouvent-ils au bas de la hiérarchie des contrôles ? Les gants, les manches et les autres EPI ne sont-ils pas importants pour protéger les travailleurs contre les risques ? La réponse ne se résume pas à un simple oui ou non.

L'EPI est considéré comme le dernier bouclier lorsque tous les autres boucliers ont échoué. Les responsables de la sécurité et les travailleurs oublient souvent de prendre en compte les autres mesures de contrôle importantes mentionnées ci-dessus lorsqu'ils s'appuient uniquement sur les EPI. Cela exige davantage de leur EPI, parce que les risques sont plus élevés et qu'ils luttent contre plus de risques que nécessaire.

Lorsque nous adoptons une approche holistique qui comble les lacunes de tous les contrôles de sécurité, et pas seulement des EPI, il y a moins de risques à combattre avec des gants de sécurité. Cela se traduit souvent par une augmentation de la productivité et une réduction des coûts, car les risques sont moins nombreux et moins extrêmes sur le lieu de travail. Par exemple, si une machine potentiellement dangereuse dispose déjà de protections adéquates pour protéger ses opérateurs contre les blessures par coupure, les travailleurs peuvent être en mesure d'effectuer les mêmes tâches en utilisant des gants moins coûteux et de niveau de coupure inférieur, avec plus de confiance et d'efficacité, et sans craindre de se blesser gravement.